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Aujourd’hui, je farfouille du côté des auteurs indépendants. C’est comme ça qu’on appelle les auteurs qui s’auto-publient indépendamment des Maisons d’éditions, toute l'auteure du livre : « Le buvard des maux ».
J’ai déniché un spécimen rare en exclusivité pour vous. Parce que découvrir un talent, c’est loin d’être facile quand on connaît le nombre de publications chaque année (près de 78 000 titres pour l’année 2016. (Source ici)
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Aujourd’hui dans mon filet, j’ai attrapé un drôle de spécimen aux couleurs sombres : Coryne Vezien. Elle a publié en février 2017 un recueil de poèmes : le buvard des maux, d’une parolière sans musique. Des textes noirs, très noirs et bien serrés. (clique ici)
Je vous raconte cinq secrets qui rendent cette auteure très attachante.
Coryne cherche la qualité
Ne l’appeler pas autrice, auteure, à la limite. Coryne est une amoureuse de la langue française. Sa rigueur et son respect la forcent à traquer la moindre faute d’orthographe ou de syntaxe. Elle évite ainsi l’un des principaux écueils des auteurs indépendants qui contribuent à leur mauvaise réputation. D’ailleurs, elle améliore sa qualité d’écriture constamment en participant à des ateliers d’écriture.
Coryne n' a pas peur
Ses textes sont noirs et courts comme l'expresso au zinc des bistrots. Normal, le café, elle se l’injecte en perfusion. Alors la noirceur de l’arôme transparaît dans ses écrits. Le buvard des maux touche au plus près des émotions, et même s’il distille l’obscurité, très vite, on ressent le pouvoir cathartique du message : regarder la vérité en face, c’est comme ça qu’on guérit.
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Coryne est insomniaque
Une conséquence du deuxième secret : elle dort 5 heures une nuit sur 2. Pendant ce temps, elle peaufine ces écrits, s’occupe de son blog Ecrire… C’est tout une histoire dans lequelle, elle raconte ses déboires d’auteur en particulier, de femme en général.
Coryne nous livre son poème préféré extrait de son recueil "Le buvard des maux"
Défi au bonheurDans le temps, les tempêtes
trop souvent se répètent.
Je m’accroche et trébuche.
Des embûches, je m’écorche.
Les cris sont étouffés
Mais la peine s’est figée.
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Pour un nouveau départ
Je m’éclaircis la voix
Mais j’n’ai rien à offrir
pour parler d’avenir.
C’est le monde qui s’écroule
Sur mes joues, la pluie coule.
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Je défie ce bonheur,
conter dans ces ailleurs,
de venir par ici,
naviguer dans ma vie.
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Juste un peu de ciel bleus.
Silencieux est le vœu.
Je scrute l’horizon
qui sans raison m’occulte.
Lassée d’aucune emprise
sous la lune, je m’épuise,
Et cette armure atteste
de ces blessures ouvertes.
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Au loin, le tonnerre gronde.
La colombe quitte la ronde.
J’ai perdu qui j’étais
dans mes trop-pleins d’abcès.
26/01/2002
Un des métiers de Coryne
Le buvard des maux se consomme comme un petit noir sur le zinc. Les textes sont sombres, mais aussi pleins d’espoir comme une petite musique entêtante. Pas étonnant. Dans une autre vie Coryne a été parolière. D’ailleurs, moi, c’est en ayant les mélodies de Mylène Farmer dans la tête que j’ai dévoré ce recueil.
Même si la poésie n’est pas votre genre de prédilection, foncez ! Le Buvard des maux, c’est ce que tout lecteur recherche dans la littérature : des mots qui touchent, une expérience dont on ne ressort pas indemne.
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Pour connaître toute l’actualité de Coryne Vezien, rendez-vous sur son blog Écrire… C’est toute une histoire !
Elle nous a réservé un scoop : elle travaille sur des nouvelles érotiques !
Attention auteure à suivre...
[AdSense-A]Avez-vous déjà lu : « Le buvard des maux » ?
Qu'avez-vous pensé de cette chronique ?
Et vous, appréciez-vous les auteurs indépendants ?
Si vous voulez connaître les secrets de vos auteurs préférés dites le moi et j'irai enquêter.
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